Le terme « marché de l’art » désigne le lieu sur lequel on procède aux échanges d’œuvres d’art.
Ainsi, tout ce qui est considéré comme une œuvre d’art intègre ce marché : les tapis et tapisseries réalisés par un artiste, les peintures et dessins faits à la main, les gravures et estampes originales, les statues et sculptures confectionnées à la main, les céramiques et émaux sur cuivre, les photographies à tirage limité à moins de trente exemplaires ou encore les installations et œuvres numériques à moins de douze exemplaires.
Les règles du marché de l’art
Si l’on parle bien d’un marché de l’art en France, cela ne signifie pas que les œuvres y sont totalement libres de circuler. En Europe, pour faire voyager une création ou l’exporter, il est nécessaire de demander une autorisation aux douanes et au ministère de la Culture. Tous les objets déclarés volés sont également interdits de vente.
Dans un tout autre esprit, il faut savoir que la fiscalité liée au marché de l’art en France est particulière : on n’inclut pas les œuvres dans la base d’imposition de l’ISF. En outre, si une entreprise achète des œuvres d’artistes vivants, elle peut déduire fiscalement la valeur d’achat – à condition que les œuvres soient accessibles aux salariés et clients.
Les notions de « premier » et « second » marché de l’art
Le premier marché de l’art désigne la première vente de l’œuvre. Le plus souvent, elle est réalisée par l’artiste ou par sa galerie. Le second marché fait écho aux reventes, ayant le plus souvent lieu dans des salles de ventes aux enchères. Il faut toutefois savoir que toutes les ventes du second marché ne sont pas toujours des enchères : beaucoup se réalisent entre les professionnels.
Les différents acteurs du marché de l’art
Plusieurs acteurs animent le monde du marché de l’art : les artistes qui réalisent les œuvres d’art, les galeries d’art, les plateformes numériques d’art, les échanges privés d’art, les ventes aux enchères publiques mais également les avocats.
Il faut enfin savoir que les prix pratiqués dans le monde de l’art sont complexes à expliquer, car on touche à un milieu relevant des émotions et des sentiments, où la perception du beau est souvent très subjective.