Comprendre le fonctionnement du système de retraite en Suisse

En Suisse l’âge légal de départ à la retraite est de 65 ans pour les hommes et 64 ans pour les femmes. Pour ce pays, le système de retraite est assez développé et ne laisse rien au hasard pour celle ou celui qui doit en profiter. Néanmoins, la condition primordiale pour le salarié est de pouvoir cotiser à partir de l’âge de 20 ans. Pour comprendre le fonctionnement de ce système de retraite, il est important de voir sur quel fondement il repose. Il s’agit effectivement de la prévoyance étatique, de la prévoyance professionnelle et de la prévoyance privée.

A propos du premier pilier sur la prévoyance étatique

En Suisse, la prévoyance étatique revêt un caractère obligatoire. Son grand avantage est le fait d’assurer un minimum légal à la population suisse. Elle part également du principe de 3 assurances.

D’abord, l’Assurance Vieillesse et Survivants (AVS) qui est susceptible de remplacer une fraction du salaire lors du départ à la retraite. Comme son nom l’indique, elle paie les rentes de vieillesse, des allocations et des survivants. En outre, cette couverture concerne la pension de veuvage en cas de décès du/de la conjoint(e). Les orphelins de 18 à 25 ans bénéficient également d’un versement d’indemnité. Des restrictions s’imposent tout de même pour les salaires atteignant un certain seuil.

Puis vient l’assurance sur l’Allocation pour Perte de Gain (APG). Elle est une assurance qui indemnise les militaires en service en cas de perte de gain professionnel. Le montant de l’allocation s’élève à 80% du salaire avant l’entrée en service du militaire. Les cotisations sont prélevées par les caisses de compensation jusqu’à hauteur de 0,5% du revenu du salarié, divisé à parts égales de 0,25% chacune entre employeur et employé.

Enfin, l’Assurance-Invalidité (AI). Elle vise une assurance obligatoire qui garantit les moyens d’existence des personnes handicapées avec des options de réadaptation ou des rentes. Vous pouvez obtenir des informations par le biais du site le3emepilier.ch pour d’éventuelles orientations sur les démarches à suivre.

Le 2è pilier reposant sur la prévoyance professionnelle

C’est une assurance qui permet de maintenir le niveau de vie habituel même après le départ à la retraite et qui constitue le régime de retraite professionnelle. Elle a pour objectif d’inciter l’employeur à s’occuper du raccordement de la pension en payant directement les cotisations au profit des employés. L’employeur prélève une fraction du montant du salaire de l’employé et s’engage après à verser la moitié des primes. Autrement dit, l’employeur est tenu de rembourser au moins 50% des primes versées par les salariés. En général, une règlementation définit le montant des primes à déposer à la caisse de pension.

L’employeur est libre de choisir le fond de pension à allouer, en fonction toutefois de la catégorie d’âge de l’employé. Ainsi, les travailleurs partis à la retraite profitent de quelques avantages suivant le montant de l’épargne qu’ils effectuent. Ils peuvent aussi bénéficier d’un taux d’intérêt de 1% au minimum. En outre, la caisse de pension peut être calculée à partir des méthodes correspondantes. La prévoyance professionnelle comporte quelques faits importants à connaître pour les divorcés. Elle aide également le travailleur à devenir propriétaire en lui donnant le pouvoir de construire son propre logement. Enfin, avec le 2è pilier, il est possible de faire des économies d’impôts.

Comment agit le 3è pilier de l’assurance retraite ?

L’assurance prévue aux personnes admises à la retraire arrive au troisième pilier qui est considérée comme la prévoyance privée. Mais elle est tout à fait facultative pour le système de prévoyance. C’est ainsi que les autorités l’encouragent en favorisant spécialement les déductions d’impôts. En effet, la souscription à ce niveau de pilier demande à l’assuré de résider principalement en Suisse. Puis, chaque personne peut choisir le système de capitalisation qui lui convient en préparation de son départ à la retraite. Ce qui n’est pas le cas pour le premier pilier.

Pour devenir membre à part entière de cette assurance privée facultative, le salarié est obligé de verser les cotisations sur un compte bancaire ou sur une police d’assurance-vie. De plus, le 3è pilier tient à garder le niveau de vie habituel de vie pour le retraité alors que les piliers 1 et 2 précédents couvrent environ 60% du dernier salaire.

Le 3è pilier promet des avantages en constituant un capital au projet du salarié. Il aide à financer les travaux de construction de logement, aide à assurer les proches en les invitant à souscrire une assurance-vie. D’autres avantages en matière fiscale sont accordés aux assurés dès leur première cotisation et pendant toute la durée de la période de versement.